Préface pour Larry Fondation.
PubliéInframonde en pamoison sur Sunset, affamés du bitume à Skid Row, pisseuses pré-nubiles quêtant du sens à sensations, agenda de l’errance In A Silent Way, dans la dèche sur Rodeo Drive et plein aux as sur l’avenue T-4, direct au goulot chérie, la rue immonde, le désir en fuite, la lèche des orteils et le cœur s’anamorphosent, le kaléidoscope de l’aube à Falloujah, de bar en bar sur la route de Tikrit, William Carlos William en pleurs à Patterson, un rite de trottoir sans shampooing, l’avenir est une nostalgie brother, polaroids de détresse, Stardust en déconstruction, des filles et des autoroutes, déesse Lynndie au 7-Eleven, mon tour au billard de la nuit, de bar en bar les râles de la porcherie, iPod de chinois en transes, asphalte sans abri, sexe en vadrouille le cœur tam tam, Haditha nous y sommes tous allés, dinosaures exaltés dans un Home Depot barnum, héros vrais du rêve américain à Hong Kong, la Vodka au curare, la Bud au velvet des SDF amoureux, dans les souterrains je vénérais ses pieds, la prosodie de mirliton et Bukowski en alerte, le rite du trottoir des travestis borgnes, de piaule pourrie en piaule pourrie mamma san, star lubrique sous la crasse, la cause du décès reste encore inconnue.
Et, comme dit Larry : « Je me souviens d’un coucher de soleil vif et violent comme un coup de pistolet, et que presque instantanément, le rouge et l’orange étaient devenus noirs, invisibles. Comme les personnes et les choses, les couleurs cèdent leur place, s’effacent, meurent, disparaissent ».