Duos.
PubliéGérard Guyomard
Gérard Guyomard fait partie de la seconde génération de la Figuration narrative. Il a exposé dans de grandes galeries et musées en France et à l’étranger. MV et lui se connaissent depuis les années 80 par l’entremise du peintre Messac. Ils se fréquentent en voisins dans leur quartier Montorgueil à Paris. C’est Guyomard qui propose à MV de créer un texte d’accompagnement pour sa monographie intitulée Cinoche. En effet, toutes les toiles de cette exposition-livre sont des hommages au cinéma. Ils se sont également croisés dans des anthologies poétiques et passent beaucoup de temps devant les matchs de foot de coupe d’Europe.
Avec Marc
Cinoche
Sans Marc mais avec Delbourg
Dernier round
En vamp libre
Marc Giai-Miniet
Marc Giai-Miniet, peintre, constructeur de boîtes-monde, animateur de la scène artistique dans les Yvelines, connaît MV depuis les années 80. Au fil du temps, ils sont devenus amis et Giai-Miniet a édité trois plaquettes poétiques de l’écrivain dans des maisons d’édition aux noms évocateurs : ça presse ou Le nain qui tousse. Quand le peintre commence à mettre en forme sa monographie, il décide de demander quelques textes à des amis dont MV qui participe à ce bel ouvrage. Dans celui-ci, l’écrivain se livre à une description minutieuse mais poétique de l’atelier de l’artiste situé à Trappes, ville des Yvelines, proche de Clayes-sous-bois où MV passa son adolescence. Curiosité : Giai-Miniet a collaboré avec Loustal sur un projet unique.
Avec Marc
Black Rain
Europa
Pour le ciel passer par l’escalier
Sans Marc
Pas ensemble
A l’abîme
Emanée de la peur
Miles Hyman
Miles Hyman et MV se rencontrent dans les années 80 autour des agendas créatifs édités par Eden. Ils décident de composer un livre à deux en prenant pour thème les gares cultes occidentales. Etienne Robial (Futuropolis) accepte de les éditer. Hyman se déplace dans les gares, prend des photos et rapporte des croquis. Puis MV, s’inspirant des clichés, rédige des nouvelles parallèles aux dessins de l’américain. Quelques années plus tard, ils récidiveront, mais en couleur, chez Eden (où ils retrouvent leur premier éditeur : Henri Labbé) avec Pigalle, un quartier que MV a déjà arpenté pour écrire le film Neige. Puis ils collaborent à la revue Pandora. C’est François Guérif, l’éditeur de MV, qui réédite les romans de Shirley Jackson, grand-mère de Miles.
Avec Marc
Chroniques ferroviaires
Pigalle
Fat Billy
Sans Marc
Nuit de fureur
Le dahlia noir
La loterie
Alain Bali
Au tout début des années 80, Alain Bali fait partie du collectif de photographes Belle journée en perspective. Ceux-ci élaborent un livre de photos consacrées au mouvement punk et ils proposent à MV d’écrire la préface de leur ouvrage. Parallèlement, Alain participe au Grand Huit, une revue « écriture rock » initiée par MV et quelques amis. Les deux hommes se rapprochent et concoctent un ouvrage sur les concours de Miss nues. Après l’édition du livre, Bali travaille beaucoup pour la presse et sur son projet dédié aux égouts parisiens. Il part ensuite s’installer aux Etats Unis. Quand la revue Ecrivain Magazine, animée par MV et Christine Ferniot paraît, c’est Bali qui se charge depuis L.A. d’interviewer et photographier Edward Bunker. Depuis, il travaille sur la côte Ouest des US et a fait paraître en France un reportage photo dans Lire consacré à Michael Connelly.
Avec Marc
I’m a cliche
Miss You
Sans Marc
Paris sous terre
Jean-Christophe Chauzy
Jean-Christophe Chauzy est professeur d’Art Graphique et dessinateur de BD depuis 1988. Il travaille d’abord seul puis fait équipe avec des scénaristes tels Matz, Denis Lapière, Anne Barois ou Nicolas Potier. En 2001, il collabore avec Thierry Jonquet et pénètre de plein pied dans le polar en adaptant plusieurs textes de l’écrivain dont les deux volumes de La vie de ma mère. En 2004, Casterman et MV souhaitent adapter Rouge est ma couleur et cherchent qui pourrait en être le dessinateur. Ils sympatisent avec Chauzy et le livre paraît dans une première version courte en 2005 et longue en 2011. Entre ces deux versions, les amis adaptent, toujours pour Casterman, La guitare de Bo Diddley. Le genre noir plait à Chauzy mais ces dernières années, il travaille seul sur des projets relevant plus de l’anticipation.
Avec Marc
Rouge est ma couleur
La guitare de Bo Diddley
Tango à Ostende
Sans Marc
La vigie
Petite nature
Revanche
Jean-Philippe Peyraud
Jean-Philippe Peyraud, né à Poitiers, a commencé par travailler dans l’audiovisuel. En 1994, il fonde avec des copains le collectif La comédie illustrée. Il publie ensuite des BD marquées par la ligne claire : Premières chaleurs, Ces années-là. Quand MV propose à Casterman d’adapter ses nouvelles autobio, on lui propose de faire équipe avec Peyraud. Ils publient donc une sélection d’histoires courtes en partie autobiographiques. Deux autres albums suivront dont l’un est composé exclusivement de strips en quatre cases. Jean-Philippe a aussi adapté Philippe Djian et travaillé avec son ami, le dessinateur Alfred.
Avec Marc
Quand j’étais star
Happy Slapping
J’aimerais être un saint mais bronzé
Sans Marc
Grain de beauté
Le désespoir du singe
D’autres larmes
Joe G. Pinelli
Joe G. Pinelli est né près de Charleroi. Il vit et enseigne le dessin à Liège, à l’Académie royale des beaux-arts. Après avoir dessiné pour de nombreux fanzines, Pinelli fait ses premiers pas dans le polar en adaptant, avec Patrick Raynal, Arrêtez le carrelage, ouvrage de la collection du Poulpe. Après Sirop de Liège, avec JB Pouy, il fréquente régulièrement les salons dédiés à la littérature noire. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de MV. Il propose un jour à l’écrivain de réécrire un petit album « musical » mais en conservant les cases BD intactes. Leur seconde collaboration se produit pour la même collection, chez Nocturne, et consiste en images fixes autour d’un long poème jazz sur New York. Sa dernière apparition éditoriale date de 2014 quand il publie Le tableau Papou de Port-Vila sur des textes de Didier Daeninckx.
Avec Marc
In a blue hour
Bye bye blackbird
Sans Marc
Sirop de liège
Trouille
Midi moins le quart avant l’autodafé
Hermance Triay
Hermance Triay est diplômée des Arts Décoratifs. Elle travaille ensuite au studio Harcourt comme photographe et donne ses photos perso à l’agence Opale. Elle est contactée par Autrement pour illustrer photographiquement une collection créée par Claude Mesplède dans cette maison d’édition. MV publie également un texte dans la dite collection mais c’est une photographe différente qui se charge de son livre. Après avoir édité un volume consacré aux habitants de l’île d’Ouessant, Hermance propose une exposition « noire » à Paris Polar. MV fait connaissance avec son travail au cours du salon et ces photos serviront de base à leur livre Scènes de crimes. Entretemps, la photographe se lance dans une série de portraits consacrés aux écrivains de polar. Dans un moment d’égarement, elle décide de déguiser MV en lapin Duracell pour le photographier ainsi vêtu. Ils travaillent actuellement sur un projet de roman photo situé au sud de Lisbonne.
Avec Marc
Scènes de crimes
Sans Marc
Ceux d’Ouessant
Cyrille Derouineau
Cyrille Derouineau est iconographe au magazine Lire. Il travaille comme photographe depuis 1990. Il se rapproche assez vite, au domaine livresque, du polar. Ses deux premiers livres sont accompagnés d’un texte de JB Pouy pour l’un et de Didier Daeninckx pour le second. Il propose ensuite à plusieurs écrivains du genre Noir de participer à son reportage Ostende au bout de l’Est qui sera édité au Bec en l’air. MV et lui démarrent une collaboration qui portera sur plusieurs ouvrages dont Les portes de la nuit, publié chez Eden. Cyrille a également travaillé avec Michel Quint, Marcus Malte et la poétesse Albane Gellée.
Avec Marc
Les portes de la nuit
Bairro Alto
Metroland
Sans Marc
Sur le quai
Le crime de Sainte Adresse
Corps de ballet
Julien Magre
Caroline Magre et MV ont travaillé dans la même entreprise et sympathisé. C’est donc par Caroline que MV fait la connaissance de Julien, photographe et graphiste, diplômé, comme son épouse, des Arts Décoratifs. Julien Magre a exposé au Bal et à la Galerie du Jour. Son travail le plus remarquable est celui consacré à suivre sa famille, Nikon en mains. Ses images proposent un accompagnement sensible et intime. En consultant son travail, MV s’aperçoit que Julien a réalisé un gros reportage aux US dans des motels, sur des routes perdues, au bord de piscines désertes. Ils décident d’en faire un livre, d’autant qu’une collection chez Biro pouvait les accueillir. Depuis, Julien travaille sur des expos, seul ou en duo avec Laure Vasconi. Ses images sont gérées par Picturetank.
Avec Marc
La route de Modesto
Sans Marc
Caroline histoire n°1
Caroline histoire n°2
Journal
Ivan Messac
Ivan Messac fait partie du second groupe de la Figuration Narrative. Il travaille beaucoup sur la couleur. Il participe à la deuxième expo Mythologies quotidiennes au Musée d’Art Moderne et rencontre MV à la fin des années 70 au moment où, avec plusieurs amis, ils fondent une revue rock-écriture, Le Grand Huit. En 1980, il publie un roman policier sous pseudo, ce qui ne surprend pas car il est le neveu de Régis Messac. Puis il part travailler la sculpture à Carrare. Depuis, il expose régulièrement dans les galeries Baudoin Lebon, Antonio Prates, Pallade et Art to be Gallery.
Avec Marc
Graffitis
Chroniques des années de crise
Sans Marc
Les enfants de la mort (Xavier Mariani)
Fédor Klepsevitch
Jacques de Loustal
C’est Charles Loczycer qui met en relation Jacques et MV. Charles marrie, pour la revue CHIC où il travaille, des écrivains et des dessinateurs. MV et Jacques réaliseront pour lui deux BD courtes. Spiegelman rependra la BD Boulimique dans sa revue RAW. Loustal travaillait à l’époque pour Rock n’ Folk et commençait à réaliser des BD avec Paringaux. Il se rapprochera également de Jérôme Charyn pour certaines histoires : Les frères Adamov ou White Sonia. Mais son grand livre reste à ce jour Barney et la note bleue, avec Paringaux au scénario, qui contribuera au retour de Barney Wilen sur la scène Jazz. Il illustrera le livre jeunesse de MV, Les doigts rouges, et se chargera des couvertures des 7 autofictions de l’écrivain éditées à l’Atalante. Il travaille beaucoup sur les illustrations des rééditions de Simenon et est remarqué pour ses nombreux carnets de voyage dont les deux, magnifiques, édités à la Table Ronde. Il a également dessiné un livre sur Porquerolles, une île qu’il aborde régulièrement en kayak.
Avec Marc
La nuit de l’alligator (avec Paringaux)
Les doigts rouges
Du côté des docks
Sans Marc
Clichés d’Amour
Barney et la note bleue
Coronado
Jean-Bernard Pouy
Jean-Bernard Pouy commet sa première fiction, Spinoza encule Hegel, en 1983. Marc a déjà publié des nouvelles et s’apprête à rentrer à la Série Noire. Les deux amis évolueront donc parallèlement depuis cette date. JB a créé la série du Poulpe et une collection de qualité, Suite Noire. En 2004, MV lui demande s’il peut participer à un recueil qu’il veut publier. JB accepte et s’inflige une contrainte, comme il en a l’habitude. Ils écriront trois autres livres, chacun rédigeant seul ses textes mais les contraintes changeront en fonction des volumes. Jean-Bernard peint en Bretagne, écrit à Paris et passe ses week-ends dans le reste de la France où il porte la bonne parole du roman noir. On dit souvent qu’il fait partie de l’Oulipo mais c’est faux. Par contre, il fait bien partie des Papous dans la tête sur France Culture en compagnie de son ami Patrice Delbourg. Ce même Delbourg qui publiait MV dans sa revue Exit dans les années 70. Vous arrivez à suivre ? Il a aussi publié Une brève histoire du roman noir, une étude « libertaire » sur le sujet.
Avec Marc
Ping Pong
Tohu Bohu
Zigzags
Sans Marc
RN 86
La belle de Fontenay
54x13
Michel Tyszblat
Michel Tyszblat et MV se sont connus dans une galerie de peinture, présentés par Marc Giai-Miniet. Tyszblat, né en 1936, a toujours été proche de la Figuration Narrative. Il travaille à une époque comme peintre-conseil dans un hôpital psychiatrique. On peut voir ses œuvres au CNAC, à Sarajevo ou Santiago du Chili.
Ce qui rapproche les deux hommes, c’est un intérêt soutenu pour le jazz. Michel, pianiste amateur admirateur de Bill Evans, joue régulièrement dans des cafés avec des amis, fans de ternaire et même au Petit Opportun, club aujourd’hui disparu. Quand MV prépare Chorus pour Giai-Miniet ( ça presse ), celui-ci demande à Michel d’imaginer des dessins sur le sujet jazz pour accompagner les textes. Tyszblat est mort en 2013, laissant derrière lui une œuvre originale et reconnue, toujours proche de la figuration et marquée par la couleur.
Avec Marc
Chorus
Louis Joos
Louis Joos est né en 1940 près de Bruxelles. Comme Tyszblat, il consacre beaucoup de temps au piano et au jazz. Cette musique est la pierre angulaire de toute son œuvre. Il est professeur à l’Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles. Illustrateur, il glisse rapidement vers la BD, marquée par un dessin plus libre que celui de ses confrères belges de la ligne claire. MV et lui se sont connus à travers un livre, La dame est une traînée, édité dans une version texte/images chez Futuropolis. Ils ont également collaboré séparément au défunt Jazzman.
Avec Marc
La dame est une traînée
Sans Marc
Saxo Cool
Jazz Concert
Un piano
Eugénie Lavenant
Eugénie, née en 1975, a créée le fanzine Tricote. Proche de l’équipe de graphistes « Elles sont de sortie », elle fait paraître chez Matière Cocaïne et chaussons blancs. Emile Solo, libraire à La Hune la met en contact avec MV. Ils décident de créer une BD comportant une image par page avec un texte dans le bas de la page. Matière édite à nouveau ce livre titré La messe est dite. Elle collabore à plusieurs reprises à Rock & Folk et participe à l’expo Des jeunes gens modernes. Elle fait ensuite paraître chez Sarbacane l’adaptation d’une nouvelle de Jean Vautrin sous le titre Le pogo aux yeux rouges. Elle travaille actuellement sur un projet BD dont Romain Slocombe écrit le scénario.
Avec Marc
La messe est dite
Sans Marc
Cocaïne et chaussons blancs
Le pogo aux yeux rouges
José Correa
Né au Maroc, José fait la connaissance de François Augiéras qui l’initie à la peinture. Il s’installe à Périgueux et commet sa première exposition à 18 ans à Brantôme. Son premier livre important est celui de Jacques Abeille, Les branches dans les chambres, dont il assure les illustrations. Il a illustré nombre de livres d’écrivains (dont Rimbaud) et réalisé des décors de théâtre pour des œuvres de Genet, Duras, Brecht. Il s’est rapproché ces dernières années des éditions Nocturne pour proposer des booklets autour de musiciens et chanteurs. Ce sont les éditions in8 qui ont mis le dessinateur en contact avec MV et JB Pouy afin qu’il accompagne de ses oeuvres leur Alphabet du Polar.
Avec Marc
L’alphabet du Polar (avec JB Pouy)
Sans Marc
Les branches dans les chambres
Rimbaud
Augiéras 68 et autres nouvelles des étoiles
Romain Slocombe
Quand MV rencontre Romain Slocombe en 1986, celui-ci est dessinateur et a déjà publié Prisonnière de l’armée rouge et L’Art Médical. Ils proposent à Futuropolis un livre texte-illustrations autour de la violence dans les années 50 aux US. Puis en 1989 publient une BD située elle aussi à L.A. Quelques années plus tard, Romain Slocombe évolue et propose des films autour de sa ville de prédilection : Tokyo Love et Week-end à Tokyo. En 2000, il saute le pas et publie, sans images, Un été japonais à la Série Noire. On peut comprendre cette évolution quand on se souvient de Phuong-Dinh Express, paru aux Humanoïdes en 1983. Aujourd’hui, Romain Slocombe privilégie l’écriture.
Avec Marc
Cauchemars climatisés
Cité des Anges
Sans Marc
Prisonnière de l’Armée rouge
Suger babies
Monsieur le commandant
Juliet Berto
A la fin des années 70, MV et ses amis du Grand Huit décident de faire parler des acteurs de leur génération sur le rock. MV contacte Juliet Berto. Ils deviennent amis, elle écrit pour la revue et il lui promet de créer un scénario d’après les souvenirs qu’elle a en tête de son quartier tout proche du métro Anvers. Le film, intitulé Neige, sera réalisé et joué par la jeune actrice et obtiendra un prix à Cannes.
Juliet, née en 1947, avait travaillé avec Godard (La Chinoise, Deux ou trois choses que je sais d’elle) et sur les films de Rivette, Out One et Céline et Julie vont en bateau, notamment. Elle avait aussi partagé la vie de Glauber Rocha en Amérique du sud.
Juliet Berto réalisera deux films cinéma derrière Neige : Cap Canaille et Havre. Elle est décédée en 1990.
Sans Marc
La fille aux semelles de vent