The Town par Ben Affleck.

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the town

Ce film de Ben Affleck intervient après Gone Baby Gone qu’il avait tiré d’un livre de Denis Lehane. Nous sommes à Boston dans un quartier à majorité irlandaise. Le sport qui se transmet de père en fils, c’est le braquage de banques. La bande menée par Ben Affleck est affligée du salaud de service joué par Jeremy Renner, sergent allumé de Démineurs. Ils embarqueront avec eux lors d’un braquage la directrice de la banque interprêtée par Rebecca Hall (Vicky Christina Barcelona). Affleck est tombé sous le charme de la belle directrice qu’il s’arrange pour retrouver, campant un jeune type sympa et pas compliqué (comme il était masqué au braquage, elle ne le reconnait pas). La mort de la génitrice du personnage d’Affleck reviendra dans l’histoire car notre homme est un animal blessé, rescapé d’une enfance difficile. Pour le reste, on est confronté au dilemme de jeunesse des caïds : la femme ou les copains ?

La fin du film est inspirée par Heat, de Michaël Mann, avec truands dans la foule, sacs de fric à la main et flics sous adrénaline, prêts à buter tout ce qui bouge.

Cela dit, c’est bien mené. Les scènes de violence, en mouvement, sont filmées caméra à l’épaule et on croit à cette godiche de Ben qui drague comme un veau. Renner, habité et dangereux, est formidable. Le FBI est toujours dirigé par des enfoirés, c’est rassurant. Un bon spectacle dans la tradition noire qui montre bien la ville de Boston, moins en vue dans le polar que L.A. ou New York.

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