Paperboy par Lee Daniels.
PubliéCe film est tiré et adapté par lui d’un roman éponyme de Pete Dexter. Malgré ce qu’en dit la critique, le roman était assez laborieux.
Nous sommes à Lately, en Floride, dans les années 60. Un shérif pourri a été tué par un inconnu. Bizarrement, le suspect emprisonné n’est pas noir. Il s’agit d’un blanc, pêcheur d’alligators, dépeceur et marchand comme tous les cons de l’Etat. Deux journalistes mènent une contre-enquête en compagnie d’une femme avec laquelle le prisonnier entretient une correspondance amoureuse. Bien vite, la fille s’aperçoit que son amoureux est en fait uniquement concerné par le sexe. Le sien notamment.
Les mots-clés du film sont chaleur, péquenots, sexe, violence. Lee Daniels ne fait pas dans la dentelle mais on aime ça, nous, les crados du polar. La critique bien pensante s’est émue que Nicole Kidman pisse sur Zak Efron pour le guérir d’une allergie, que Mc Connaughey soit pédé et que John Cusak oblige Kidman a simuler une fellation au parloir de la prison. Evidemment, nous avons affaire à la critique qui habite dans le 16eme et s’émeut quand elle marche deux fois dans une merde de chien. Moi, j’ai adoré Kidman qui prend un malin plaisir à jouer les barbies en chaleur et Mc Connaughey qui vient d’enfiler trois bons films à la suite : La défense Lincoln, Killer Joe et Paperboy. Quant à Cusak il est repoussant donc parfait. L’histoire est narrée par une servante noire à qui on ne la fait pas. Amoureux de Rash et Pollock, vous devriez jeter un coup d’oeil à ce film.