L’action de On the ice est située dans le nord de l’Alaska, au sein d’une communauté regroupée dans une petite ville nommée Barrow. Deux adolescents, Qalli et Aivaaq, terminent leurs études et, pour le reste, draguent les filles et organisent des concours de flow sur du rap US. Leur quotidien tourne entre des virées en scooter des neiges, des parties de chasse et, pour les plus paumés, du crack et du whisky. Un matin, les deux amis décident d’aller chasser avec un troisième, James. Au cours d’une bagarre sur la glace, James est tué par l’un des deux autres. Les garçons prennent peur et décident de se débarrasser du corps dans un trou de la glace. Les mensonges s’accumulent peu à peu et se modifient car à Barrow chacun essaie de décrypter ce que cache cet "accident" mortel et ce corps disparu.

L’intérêt du film, c’est la vie de cette communauté appartenant aux Inuits, les conditions de vie (-25°), l’attitude très américanisée des jeunes de la ville et la culpabilité que les uns et les autres subissent face à la mort de l’un des leurs. Andrew, le metteur en scène, avoue sa sympathie pour le film des Cohen, Fargo, et pour le filmage de Sergio Leone en général. Le pack global rend ce film intéressant mais, concernant le scénario, nous sommes encore très loin de Fargo.