On ne réveille pas un chien endormi par Ian Rankin / éditions du Masque.
PubliéJohn Rebus est maintenant sous les ordres de Siobhan Clarke. Elle grimpe et lui s’accroche. En marge d’un accident de voiture douteux concernant le fils d’un ministre, Malcom Fox, qui vit ses dernières heures aux Plaintes (Boeufs-carottes), remet au goût du jour un acquittement d’indic par une équipe de flics dont Rebus fit partie. John est obligé de composer avec ce salaud de Fox et essaie de garder la main sur l’enquête de départ. Nous sommes donc confrontés ici au passé de John, à son amitié avec Siobhan qui se distend (elle baise avec un juriste, un cauchemar éveillé) et à la campagne du oui ou du non pour l’indépendance. Bref, plus écossais, tu meurs. L’affaire est bien menée comme d’habitude avec Rankin. Cependant, l’intérêt pour cette histoire est moindre que pour Debout dans la tombe d’un autre.
On a aussi le sentiment discutable que les flics un peu pourris, c’est de l’histoire ancienne. Pour les fans de Rebus et ils sont nombreux.