Livres. Top Five 2009.
PubliéUn pied au paradis de Ron Rash / Le Masque.
Dans les années cinquante, une vallée des Appalaches est rachetée peu à peu par une société productrice d’électricité. Parallèlement, un homme est tué et ce drame individuel révèle un passé poignant. Le choc de l’année.
L’annonce de Marie Hélène Lafon / Buchet Chastel.
Un agriculteur, qui vit avec sa soeur et ses oncles, décide de ne pas vieillir célibataire. Il passe une annonce pour trouver une compagne et une fille du Nord débarque donc à la ferme avec son fils adolescent. Fluide, émouvant et servit par une écriture magnifique.
Dead Boys de Richard Lange / Albin Michel.
A Los Angeles, des hommes et des femmes survivent, accrochés par la drogue ou autre chose mais en état de dépendance. Ces histoires n’évoquent pas Carver mais la fluidité de l’écriture appelle une connivence avec le nouvelliste. Meilleur recueil de l’année.
La centrale d’Elisabeth Filhol / POL.
Un agent intérimaire spécialisé dans le nucléaire passe de la centrale de Chinon à celle du Blayais. Entre la peur de l’irradiation trop forte et celle du chômage, il navigue à vue, luttant contre cette menace tapie à l’intérieur du béton. Etonnant et magistral dans la narration.
En son absence de Bill James / Rivages.
Une responsable de la police se laisse séduire par l’utilisation d’une taupe au quotidien. Elle infiltre donc un de ses agents dans une organisation criminelle, se posant dix questions à chaque fois qu’elle bouge un orteil. Bill James se régale, épinglant les flics anglais et les états d’âme de l’administration.