La poésie de Daniel Biga, textes réunis par Christian Bulting / Gros Textes.

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En 1971, Daniel Biga faisait paraître un premier journal intitulé Octobre(68). Dans le présent livre, on trouve un second journal intitulé Octobre (2001). En 68, Biga était sous une petite influence Beatnick, le verbe taillait sa route, la débine d’un jeune prof était montrée et la peinture pointait son nez. J’avais été très emballé par ce texte. Aujourd’hui, la comparaison s’impose entre ces deux journaux. De fait, Biga n’a pas vraiment changé. Sa réflexion sur le monde est plus forte, plus nourrie, moins premier degré. La nature est présente, c’est une nouveauté. Un certain désenchantement aussi. L’homme en colère est un peu amer mais l’écriture est là et cette tendance à parler vrai si difficile à obtenir dans la fiction.

A part ça, une interview du poète enfonce le clou de sa marginalité et l’omniprésence du sexe dans son oeuvre, considéré comme un moteur,une centrale d’énergie. Les témoignages sont nombreux et on retrouve avec plaisir JB Pouy qui parle de Biga depuis des années. les compagnons de route du poète sont là : Tilman et Venaille. Mais aussi Ben et Pignon-Ernest. Tout ceci nous renvoie à l’époque bénie de Chorus, revue qui m’a formé à la nouvelle poésie de l’époque et à la peinture ; principalement La Figuration Narrative.

Biga a tort de s’en faire au prétexte qu’il n’est pas vendu à la Fnac. Ceux qui le lisent depuis 68, justement, ne peuvent oublier ses trois premiers livres incontournables : Oiseaux Mohicans, Kilroy was here, Octobre.

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