Ils étaient chouettes tes poissons rouges par André Vers / Finitude.
PubliéAndré Vers, aujourd’hui décédé, était un copain d’Hardellet, Brassens, Prévert.
On le redécouvre peu à peu comme certains ont pu l’être voici 20 ans : Guérin, Calet, Bove. Des éditeurs curieux sont toujours à l’origine de ces redécouvertes. Il s’agit d’un recueil de nouvelles courtes qui disent les petits métiers des années 50, des amours de bistrot, des histoires malicieuses qui effraient le bourgeois, de la sacralisation du pinard, bien sûr. Il y a du Robert Giraud chez André Vers et c’est un compliment. Quand il le veut, Vers soigne sa prose délicatement et, quand ça l’amuse, il joue les durs des fortifs, la gouaille au coin des lèvres. La couverture est chouette, comme les poissons, et la maquette impec, comme à l’habitude chez Finitude.