Four seasons in Havana.

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Il s’agit d’une mini-saison de quatre films de 90 minutes qui adapte quatre romans de Leonardo Padura, initiateur de la série avec Lucia Lopez Coll. La production est pour partie cubaine, ce qui pourrait poser problème mais on ne sent pas trop la patte du ministère de la comm’ cubaine.
Le lieutenant de police Mario Conde, créé par Padura, avance dans la ville en électron libre. Souvent bourré au petit matin, régulièrement amoureux mais malheureux en amour, il parvient à force de pugnacité à résoudre des enquêtes qui, parfois, ont à voir avec la corruption. A Cuba ? Bigre.
Ce qui distingue cette série des autres séries policières c’est le filmage et la qualité des images montrant la ville décrépite mais belle dans sa modestie. Les flics se parlent différemment par rapport aux dialogues normés par les US. Les rapports entre Mario et sa famille sont formidables, avec des plaisanteries sur le passé, le vieux rock, les espoirs évanouis et la jeunesse enterrée. Donc, moins de testostérone mais beaucoup plus d’humanité. La langue espagnole est aussi un régal et le comédien qui incarne Conde, Jorge Perugorria, est une belle idée de casting. Ces films passent sur Netflix sous le titre indiqué plus haut.

On peut en causer

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