Le pugiliste au repos par Thom Jones, Albin Michel.

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Encensé par Joyce Carol Oates et Thomas Mc Guane, Thom Jones propose des nouvelles portées par une voix énergique, une écriture efficace et violente. Plusieurs textes sont situés au Vietnam pendant la guerre et on reste confondu en apprenant que Jones n’y a jamais mis les pieds. Mon texte préféré concerne le combat d’un boxeur alcoolo, plus pathétique que ceux rencontrés chez F.X. Toole. A une époque où les nouvellistes américains se révèlent marqués par Carver et les ateliers d’écriture ressassant les mêmes sujets, Jones montre que le punch et l’inspiration ne sont pas enseignés derrière des pupîtres.