Du béton dans la tête
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Les personnages se tapent la tête contre les murs. Ils vivent trop à l’étroit, telles ces femmes qui s’enferment dans une cave et s’assomment au Bandol rouge pour oublier leurs crétins de bonshommes. Le peintre Kossé, lui, n’a pas assez d’une seule existence : il faut qu’il s’invente des biographies pour espérer vendre ses tableaux. C’est comme ça, ils ont tous un train de retard, ils n’ont pas tiré le bon numéro. Ils sont drôles ou tragiques et, sublimés par l’écriture, ils deviennent émouvants.