Polar sur la ville à Saint Quentin en Yvelines.
PubliéJ’y suis allé samedi. L’innovation, c’est l’abandon du Prisme comme plaque tournante du festival. Tout est recentré à Montigny le Bretonneux. Le premier débat avait lieu chez Virgin. Le magasin est récent, très vaste, bien conçu, j’étais assez bluffé. Bon accueil, public moyen mais attentif. Il s’agissait de fêter les 20 ans de Rivages Noir en compagnie de François Guérif et de quelques auteurs. Tout le monde avait l’air content de publier chez Rivages ; le contraire m’aurait étonné, compte tenu de la présence de François.
Le second débat se déroulait à la librairie Le pavé dans la mare, un grand espace agréable et détenteur d’un bon fonds. Mesplède présidait à la discussion. Le thème en était Les rues de Paris. Crifo a évoqué le Pigalle des années cinquante, Bron a parlé du quartier des Batignolles et moi de Barbès. Un bon public et un bon accueil. Je ne participais pas au troisième débat qui avait lieu dans un café du centre. Bonne ambiance et, là, Hubert Artus posait la situation du bistrot dans le polar. Mais je n’ai pas entendu parler du bistrot, j’ai du arriver trop tard.
Dans l’ensemble, le festival est sur la bonne voie. Ils ont enfin trouvé leurs lieux et le public commence à se bouger. Le photographe Cyrille Derouineau proposait une exposition sur la ville et Joe Pinelli une série de peintures mises en scène. Seul bémol : dimanche, l’espace signatures était assez désert. On touche ici le problème de base rencontré par les festivals : dans la région parisienne la sollicitation culturelle est forte et beaucoup de lecteurs portent leur choix sur les nombreuses activités proposées à Paris. En province, dans des villes petites ou de moyenne importance, l’offre culturelle est faible ce qui conforte l’affluence aux festivals.
La semaine prochaine, je vous raconterai brièvement mes deux jours à Bruxelles.