Musique. Top Five 2009.
PubliéL’attente de Daniel Mille.
L’accordéoniste propose un album comprenant peu de reprises (Astor Piazola) et produit par le pianiste Eric Legnini. Il s’agit de jazz, certes, mais quand Marcel Azzola empoigne son instrument, on lorgne vers le musette et Stéphane Belmondo nous évoque parfois Baker au buggle. Une grande qualité musicale.
Bare Bones de Madeleine Peyroux.
On croyait avoir fait le tour avec Madeleine mais sur cet album elle a écrit tous les textes et participé à la composition de certains. Toujours à mi-chemin entre folk et jazz, la Peyroux s’affranchit de la référence Billie Holiday pour tracer seule sa route avec sensualité.
Music for men de Gossip.
Beth Ditto et ses amis ont présenté leur album sur toutes les chaînes de télé mais quoi d’autre sinon les hymnes mondiaux Heavy Cross et Pop goes the world ? Un pied dans le Rn’B et l’autre dans la disco avec l’attitude rock de Beth et ce bonheur d’occuper l’espace. Le grand groupe des années 2000.
Welcome Home de Terry Callier.
Cet album enregistré au Jazz Cafe de Camden en 2008 n’est apparu qu’en 2009 en France d’où sa présence ici. Terry, toujours aussi soul, enchaîne des morceaux inconnus et d’autres qui font tilt chez les fans : When The Music Is Gone, C’est La Vie ou Nobody But Yourself To Blame. Voix de velours et percussions millimétrées, un live exemplaire.
Aurora d’Avishai Cohen.
Ce contrebassiste né près de Jérusalem a fait le tour du monde avant de retourner à Tel Aviv. Compositeur d’abord et jazzman ensuite, il a décidé de chanter, en hébreux, en anglais, pour faire passer la musique de sa vie et le jazz qu’il tient de sa rencontre, aujourd’hui lointaine, avec Danilo Perez. Hors norme, donc génial.