Bye Bye Terry.

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Terry Callier

Terry Callier est mort, donc. C’est un peu dur à avaler car, bien que plus très jeune, il gardait sa voix velouté, d’une justesse infinie. La première fois que j’entendis le chanteur c’était sur un CD copié par un copain. L’objet s’intitulait Lifetime et mon morceau préféré était Sunset boulevard. Ca commençait très fort entre nous. Après, j’ai acheté d’autres disques de Terry. Comment définir sa musique ? Eh bien, c’est un croisement entre soul, jazz et folk. Le chanteur est noir et cette musique transite entre John Coltrane, Gill Scott Heron et Bob Dylan. Great Black Music mais avec une pointe de folk blanc. Ceux qui connaissent doivent comprendre. Je l’ai ensuite vu en live à Paris et, là, j’ai pris une claque car il est encore meilleur que sur disque. Un peu plus tard, je suis tombé sur Welcome Home, un CD enregistré live au Jazz Cafe de Camden, dans la proche banlieue londonienne. Il reprend When the music is gone, magistral, C’est la vie, menée à un train d’enfer, Timepiece et Nobody but yourself to blame.
Et il est mort. Je ne l’oublierai pas.

On peut en causer

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