Don’t explain par Beth Hart et Joe Bonamassa.

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Beth Hart

Beth est une chanteuse californienne de 40 ans. Elle a chanté avec Slash. Joe Bonamassa est un guitariste. Ensemble, ils ont décidé de faire un album constitué de covers de morceaux phares du blues, de la soul, du jazz. Peu de rock, en fait. On retient de cette livraison plusieurs titres. Sinner’s prayer, une composition de Lowell Fulson, un blues soutenu par une guitare grésillante, Chocolate Jesus, morceau de Tom Waits que Beth chante en s’accompagnant au piano, Don’t explain, création légendaire de Billie Holiday que la chanteuse revisite en se démarquant intelligemment de l’original (un live), I’d rather go blind, morceau de Billy Foster que je connaissais en live par Etta James mais sur cette chanson Beth Hart arrache tout, James comprise. On peut ajouter à cela For my friends, un rock lourd de William Withers Jr. que j’ignorais mais qui tient la route. Par contre Ain’t no way est raté et le morceau de Melody Gardot, Your heart is as black as night, inconsistant comme les productions de la coqueluche du jazz chanté.

Evidemment, l’essentiel n’est pas dans cette énumération. Beth Hart chante comme une black enragée. En l’écoutant, on pense aussi à Janis Joplin mais sans fausses notes. Elle emporte le morceau avec énergie et sensibilité. Beth a livré ses confidences au public américain pour signifier qu’elle en avait terminé avec l’alcool et les drogues, histoire de passer aux choses sérieuses. Derrière elle, Joe Bonamassa drive un bon groupe et sa guitare est lumineuse. Vivement recommandé.

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