La défense Lincoln par Brad Furman.
Publié- La défense Lincoln
Mickey Haller est un avocat pénaliste spécialisé dans la défense des petits truands qu’il va repécher dans les tribunaux du comté de Los Angeles. Il faut beaucoup bouger pour faire le job et Mickey se passe d’un bureau, il règle son bizness à l’arrière de sa voiture, une Lincoln, conduite par un chauffeur black. Un beau jour une affaire juteuse se présente : un play boy des beaux quartiers est accusé d’une tentative de meurtre sur une pute latina. Mais les faits sont confus, un mac rode dans l’histoire. Mickey prend l’affaire. Il envoie son collaborateur détective vérifier les dires des uns et des autres. Le privé, c’est William Macy, cheveux longs comme au plus beaux jours du Peace and Love. Mickey se fait aussi aider par des clients hell’s angels. En définitive, il s’agit d’un affrontement avec un manipulateur forcené.
Haller, c’est Matthew Mc Conaughey. On a un peu peur qu’il nous joue ça à la playboy gominé. Mais non, il fait dans le genre sans fioritures. Dans le film, il est divorcé d’une femme dont il est resté amoureux et ils ont une petite fille. L’ensemble est bien joué , bien filmé, montage nerveux et pas d’esbrouffe genre "on est à Hollywood et même les fumiers sont glamour". Michaël Connelly, auteur du roman éponyme, doit être satisfait. Il est mieux servi ici que dans Créance de sang, son roman adapté par Eastwood, qui n’a pas tourné que des chef d’oeuvres.