Famille
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Miles Davis.
J’ai découvert Miles Davis dans les années soixante avec Sketches Of Spain. Puis, à rebours, les années Columbia avec Coltrane, le concert de Newport et bien d’autres. J’ai lâché prise à l’époque électrique. Quand Miles lorgnait vers James Brown, Sly Stone et, plus tard, Prince. Je reste donc un acoustique, ce qui est assez mal vu chez les (...)
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J’ai découvert Paris par petites touches comme le font les banlieusards. Cette suite de textes décrit mes tentatives d’approche.
Rue Saint Denis.
Nous garons l’Ariane près du Châtelet. C’est La Grande qui conduit car il est le seul à posséder le permis. Je vais sur mes seize ans et m’apprête à découvrir Paris by night. En bons banlieusards en fredaine, (...)
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bill james
La scène des romans de Bill James est située au Pays de Galles dans une petite ville pas trop éloignée de Londres. Néanmoins, on y renifle un air de province. Les truands sont hargneux, les flics pompeux, subtils ou besogneux, c’est selon. Les crimes sont identiques à ceux de la métropole : ça saigne. On cherche à rapprocher James d’un (...)
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J’ai aimé Bukowski tel un fan transi. Ses poèmes, particulièrement, mais aussi les nouvelles du Journal d’un vieux dégueulasse. J’achetais ses livres en Speed 17 puis au Sagittaire. Un beau jour, j’ai eu envie de lui faire un clin d’oeil et c’est la revue Jazzman qui m’a permis de le faire. Le texte en question s’intitule Les Mélomanes. Les Mélomanes. (...)
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Franz
J’ai réalisé cette interview de Franz pour Bibliosurf peu de temps après la parution de La mort d’Edgar. Depuis j’ai fait paraître une novella du même auteur intitulée Parures. Elle est publiée dans la collection Polaroïd chez In8. On peut la résumer ainsi : les pauvres doivent ressembler à des pauvres.
Franz Bartelt est né en 1949 dans les (...)
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serie noire
A la fin des années cinquante, mon père, lecteur de base de France Soir, achetait épisodiquement Radar. Je découvrais donc le soir à la maison les Unes du journal qui faisaient la part belle à Di Marco. Je tremblais avec tous les gosses de mon âge devant des trains mugissant, prêts à découper la chair tendre d’une belle fille. Des femmes (...)
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Entretien réalisé pour les Habits Noirs.
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Straight life.
ART. Je propulsai deux grammes dans mon bras droit et découvris, à travers les persiennes, que le soleil tapait dur sur East L.A. J’avais vendu toutes mes fringues pour me payer ma came mais gardais mon saxo alto emmailloté sur l’armoire. C’est Bill Aronovsky, le gérant, qui me louait ce cagibi de 12 mètres carrés. Je sortis sur le (...)
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J’ai découvert Sylvia Plath il y a bien longtemps. La collection Femmes, chez Denoël, éditait La cloche de détresse, autofiction la plus connue de la poétesse. A l’époque, je travaillais en free lance sur les maquettes de Denoël et on m’a demandé de créer le nouveau look de cette collection qui démarrait, il me semble, avec le livre de Sylvia. Je lus ses (...)
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Entretien enregistré en 2009 pour les Habits Noirs.
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Entretien enregistré en 2009 pour les Habits Noirs.
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himes_laidback
J’ai toujours aimé Chester Himes, et ce, depuis ma première lecture du romancier : Couché dans le pain. En juillet 2009, il aurait eu 100 ans et à cette occasion j’ai écrit la nouvelle ci-dessous pour lui rendre un très modeste hommage.
Le roi des poireaux.
Septembre 1960.
Chester Himes descendit du train en provenance de Milan. Il (...)
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Alec Guiness dans le rôle de George.
George Smiley est apparu sous la plume de John Le Carré en 1961 dans un livre intitulé Call for the dead (L’appel du mort). Mais on ne connait pas vraiment la date de naissance de George. Dans les anneés 20, il entre à Oxford, ce qui laisse imaginer une date de naissance au tout début du siècle. Il souhaitait (...)
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Interview réalisée en 1996.
En avertissement à son premier recueil, Fabre indiquait : "Je veux que ce livre inspire l’horreur, comme l’apparition de la magie noire et des pandémies et du LSD, afin de toucher du doigt la conscience avariée du siècle. J’ai poussé les choses à bout, c’est le seul moyen de cerner le mal. Je ne saurais le faire sans grand (...)
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Le Parc Pommery
A la fin des années cinquante mon père changea de job et de ville. Nous laissâmes donc Versailles pour Reims, juste après la coupe du monde de 58. A peine débarqué dans la capitale du Champagne, je m’inscrivis à l’école de foot du Stade de Reims qui comptait à l’époque 600 élèves.
Les entraînements avaient lieu chaque jeudi après- midi (...)
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Parfois je terminais mes journées, carton à dessin en mains, à La joie de Lire, chez Maspéro. J’y retrouvais des amis qui, comme moi, venaient acquérir du Marcuse, du Baudrillard, Le journal de Bolivie du Che. Puis nous passions à la pizza Pino voisine pour avaler une Quatre Saisons. Et l’un de nous posait invariablement la question culte :
On va (...)
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J’ai découvert Arthur Cravan dans une ancienne édition de Maintenant, sa revue, publiée par
Eric Losfeld (orthographié Erik) et mise en forme par Bernard Delvaille.
Poète, critique d’art, bateleur, boxeur, neveu d’Oscar Wilde, Arthur Cravan est né aventurier. Il est mort en aventurier et dans le mystère le plus complet car deux versions existent : sa (...)
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Interview : Marc Villard.
Photo couleur : Alain Auboiroux.
Photo N&B : Marc Villard. J’ai découvert Robert Giraud au détour d’un livre, Le vin des rues. Héros des bars de nuit, journaliste avec Doisneau, Giraud regarde passer le siècle ébloui par la lumière des zincs et fustigeant les médiocres insensibles au poème du bitume. Puis je me décidai à le rencontrer dans un café montmartrois, les Négociants, où Robert avait table ouverte, sa (...)
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Avec l'aide de Jean Paul Gratias Approche de l’écrivain à travers son roman
Un linceul n’a pas de poches.
D’abord il y a la photo.
Qui en a eu l’idée ? Joe Shaw, probablement. On l’imagine très bien allant dénicher un gamin fasciné par Black Mask pour tirer le portrait à ces mecs qui faisaient ronfler les tirages de la revue. Bob ou Stan,peu importe, pourvu qu’il sache appuyer sur (...)
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Propos recueillis par Jean-Paul Gratias et Marc Villard. John Harvey, né à Londres en 1938, a vécu de nombreuses années à Nottingham, une ville qui a inspiré la série de Charlie Resnick. Aujourd’hui, il vit avec Sarah Boiling et sa plus jeune fille, Molly.
Durant de longues années, il écrit des fictions pour le livre de poche, destinées aux adultes et adolescents. On lui doit, à ce jour, quatre-vingt-dix (...)